Extreme peche

Speed Session en Camargue

C’est décidé, nous partirons en Camargue Samedi, après que Romain ai fermé le magasin. On sait que le poisson est actif et cela nous motive grave. On est mercredi, rien est prêt, ni matos, ni bateau, ni remorque et ni vif !! Y nous reste trois jours pour tout gérer, ça peut le faire !!
Départ 19h, je me rends chez Romain, fin prêt et motivé, on charge la voiture est là, la pluie commence à tomber, on se regarde et on se comprend... ça craint... déjà que l’on part que 3 jours et en plus il flotte... allez, on descends quand même !!
Un petit détour s’impose, car nous avons toujours pas de vif… Nous passons voir nos amis carpistes, qui nous ont gardés de très jolies chevesnes de 1 à 2kg !! Ce sera parfait !!
On se dit en route que tant qu’il pleut avant Lyon, ça va.... Il se peut que dans le Sud, il y ai un temps du Sud, car, nous, on vient du Nord !!!
C’est après 800km, que nous arrivons à la mise à l’eau au alentour de 4h30, deux solutions s’offrent à nous, dormir un peu, ou pêcher direct ? On réfléchit pas trop longtemps à vrai dire... On mets le bateau à l’eau !!
Là encore, une énorme surprise nous attends, le niveau du Rhône est anormalement bas et la descente est recouverte de vase. IMPOSSIBLE D'Y DESCENDRE LE BATEAU SANS METTRE LA VOITURE DANS LE RHONE..... grrrrrrrrrrrrr….. Soit on trouve une solution, soit on change de mise à l’eau.. Mais celle-ci est parfaite, car la voiture est bien à l’ombre et le chien s’y trouvera à l’intérieur. Romain me dit: « viens, on remet la roue jockey, on accroche la sangle à l’attache remorque d’un côté et à la remorque de l’autre côté, pour ainsi, avoir 7m de rallonge ». L’idée me plaît pas trop mais bon que faire.... Allez, on tente !!
Après quelques petites frayeurs, le bateau se retrouve bien à l’eau et sans la voiture..... On est bien là, plus qu’à charger le bateau, boire un café et hop on y go!!!
La première dérive commence à peine, que règne déjà un air de confiance dans le bateau. On le sent bien, les vifs sont au top, le Rhône coule juste bien, ça pêche nickel !! Il ne faut pas attendre longtemps avant de voir les premiers signes d’activité sur le sondeur et les premières attaquent sur nos vifs. Les premières tapes sont pour Romain, mais ne sont pas très franches, on les sent hésitant les cocos.. Une fois, deux fois, trois fois, grrrr…. on se concentre de plus en plus, on ne fait qu’un avec le vif et on essaie de penser "silure"... Bref la première dérive se finit, et rien dans le bateau, c’est pas grave, on recommence....
On remonte la dérive sur la berge opposée pour limiter le bruit, et on se repositionne là où on avait vu les premiers poissons !! A peine les montages dans l’eau et on voit que ça bouge au fond!! Je dis à Romain : « celle là, elle est gagnante, la première dérive c’était l’échauffement ». La tête dans les sondeurs, on cherche à ressentir le plus possible, les moindre vibrations dans nos lignes, on sent les plus petit mouvement de nos vifs, on accompagne les montages à hauteur des poissons que l’on repère au sondeur, ils jouent avec nos nerfs, ils suivent les montages de plus en plus, certains mettent de violent coup de queue, d’autres remontent jusque sous le bateau en faisant de gros remous. C’est impressionnant!!! On avait peur pour nos vifs………..
A un moment, on passe sur une zone où 3-4 poissons de belles tailles se tenaient mais le vent nous poussait trop près du bord, je dis alors à romain: « faut qu’on reprenne légèrement le large de 10m, y sont derrière nous, là on est plus bon ». On se remet dans la veine d’eau et binguo on les revoit.
« Y a en un qui monte Romain, il est là et il à l’air gros !! Allez.... Allez coco, tout en arrêtant de respirer, j’anime mon vif à la hauteur du bazar que j’ai repéré en dessous de moi, et la je le sens dans le montage.... puis dans sa gueule...... SBAMMMMMMMMMMM!!!!!!!!!!!!!!..PENDU............
Je dis a romain: « yes, mon pote on tient le premier !! »
Et là, c’est parti pour un combat de deglinguo, je me fais cintrer dans tout les sens, comme jamais d’ailleurs… plus je tires, plus il m’en donnes et un bras de fer s’engage alors !! A plusieurs moments, je me dis, je vais devoir donner la canne c’est pas possible !! Après 10 grosses minutes de combat, le voilà qui arrive en surface, il est là, un bazar de 220+, hyper gras, le rêve quoi... A ce moment on se dit: « c’est pour ça qu’on est venu, il est là le bazzarrrrrrrrrrrrr, la session est deja sauvée pour nous, le reste si il y en a, ne sera que du bonus !! »
On le monte dans le bateau et on fonce sur la berge pour une petite séance photo et un coup de mesure. Verdict : 2m28, coooooooooool !! On décide de l’encorder quelques temps au cas où on referait un autre poisson pour faire une photo de doublé.




On remonte sur notre dérive, et c’est repartit, descente du moteur avant, descente des vifs dans la fosses aux Lions et hop là, de nouveau la tête dans les échosondeurs. Les poissons sont toujours là, Romain me donne sa canne pour cette dérive et décide d’en montée une autre avec un plus petit vif… Il accroche son vif, le descend et avant même de toucher le fond SBIMMMMMMMMMMM... Pendu… Pas de chance pour lui, c’est un petit poisson qui est venu lui prendre son vif... Pas grave, il en remet un et on continu la dérive. Les poissons sont toujours là, on les voit, et ils ont l’air d’être de plus en plus actif, mais toujours super malins. Ils sont surpêchés de puis bien longtemps, et du coup, ils connaissent la musique. Ils sont en dessous, on les voit, on les sent dans la tresse, et puis ils s’en vont..... une fois, deux fois, trois fois, et ainsi de suite jusqu'à ce que j’en cale un qui me semble être plus agressif que les autres, de part sa vitesse de déplacement, je décide de monter franchement de deux mètres mon montage, il suit, me rattrape et SBOUMMMMMMMMMMMMMMMMM..... Deuxième fish pour aujourd'hui, sur la canne que Romain me prêtait en plus, et il a l’air pas vilain.... Allez, on treuille... Un petit combat s’engage alors, et assez rapidement, on le vois à hauteur du bateau, surement un petit deux mètres on se dit !! Et hop, on a les deux poissons pour notre photo doublée.. YES............

L’heure ayant déjà bien tourné, il est temps d’aller au camping récupérer les clés de notre bungalow. On encorde vite fait le deuxième silures pour ensuite faire les photos. Dans l’excitation du moment et dû a une mauvaise manipulation de notre part, on s’aperçoit que nos vifs n’ont pas survécus aux voyages en bateau. Ils sont tous morts !! Aie aie aie….
10min se passe, et on retourne voir nos bébés, en train de récupérer au bout de leur corde. Sur le chemin, on croise Lionel, qui, bien gentille-ment, vient nous faire les photos !!
Puis, on continue à pêcher l’après midi avec les morts et rien de plus. La fatigue prend doucement le dessus et on décide de rentrer au bungalow se reposer.




Jours 2 :

N’ayant plus de vifs, on pêche aux vers de terre pendant 2-3 heures et rien… Pas un fish, même pas une tape... On est dépité et on doit faire un choix, soit insister, soit sacrifier cette journée pour trouver des vifs pour le dernier jour. C’est toujours dur de devoir partir faire du vif quand on a déjà pas beaucoup de temps de pêche.. Mais bon pas le choix...
On remonte le bateau et go les vifs...

Jours 3 :

On a des vifs!!!! Il fait super beau... ça va le faire....
Pour la dernière journée, on décide de restreindre encore notre zone de pêche à l’essentiel car il nous faut remonter le bateau a 15h... Faut que ça pêche vite et bien.
On commence les dérives avec 3 cannes à soutenir dans le bateau, chacun une en main et une autre posée dans un support avec un vif qui nage a 2m du fond. Un simple réglage de profondeur de temps à autre, selon les indications données par notre sondeur. Les touches s’enregistrent assez rapidement mais impossible d’en piquer un. Ils doivent les prendre du bout des lèvres, c’est pas possible autrement.
Au bout d’un moment, Romain me dit : « Mons, Mons, la canne joker!!!!!! Je tournes la tête , y en a un dessus !! Je ferre et passe la canne à Romain qui n’avait jusqu’à là, pas encore pris de gros !! C’est ça le partage !!
Encore un joli poisson, pas loin de 2 mètres également, bien gras, qui va venir me degueulasser, de mucus, tout l’intérieur du bateau. Mais bon, c’est le but en même temps !!




Le temps passe, on a arrêté de compter les touches inferrables, tellement on en a eu... Il est 14h, dernière dérive… On la commence de manière chirurgicale, on sait où passer, et ça pêche encore pas trop mal, malgré un débit en hausse constante depuis le matin (le Rhône a monté de deux mètres). C’est au bout d’une demie heure que Romain en voit un nerveux au sondeur, en 2 secondes, il le ferre, on se regarde, et on sait à ce moment que c’est le dernier de la session… Snif.. C’est un poisson légèrement plus modeste qui vient s’ajouter aux précédents. Petite séance photo devant un superbe château au bord du Rhône, et voilà, il est l’heure pour nous de remonter le bateau et de reprendre la route....




Ce fût une session sur un coup de tête, mais franchement, malgré la fatigue, on ne la regrette vraiment pas.
Et c’est repartit pour 800km…..

Julien
Contactez-nous | Conditions générales | Politique de confidentialité

Notre site utlise des cookies pour mémoriser vos informations en vue d’optimiser la fonctionnalité du site.


Créé par Actorielweb